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Sommaire
I] Localisation de la ville
II] Histoire
1) Origine du nom de la ville
2) Controverse sur le nom de la ville
II] Téboursouk suivant les siècles
1) Période Turque
2) Protectorat français
3) Independance |
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I] Localisation de la ville
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La ville de Téboursouk fait parti du gouvernorat de Béja et elle est située au nord-ouest (Latitude = 36° 28′ Nord
Longitude = 9° 15′ Est, Altitude = 500 m) de la Tunisie. Elle se trouve à environ 90 km de Tunis, à 7 km au nord est du site de Dougga et 120 km de Carthage. Elle constitue une municipalité de 10 987 habitants (en 2006).
La ville obtient le statut de municipalité en 1904 sous le protectorat de français et le statut de chef-lieu de délégation à l'indépendance de la Tunisie. En 2004, la municipalité a fêté le centenaire de sa création.
Grâce de son climat humide, ces terrains fertiles et l’existence d’une source abondante au sein même de la ville, Téboursouk est caractérisée par son activité agriculture. Elle est riche par des oliveraies surtout dans la vallée de l’Oued khalled.
La ville conserve jusqu’au aujourd’hui une grande richesse des ruines qui remontent a l’age byzantine construisit sous le règne de Justin II (565 – 578). Vous trouvez également au niveau du front nord de la ville une porte et un cimetière romain. |
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II] Histoire
1) Origine du nom de la ville
Jusqu’à aujourd’hui l'origine du nom de la ville de Téboursouk reste une énigme, car les sources diverses, mais on sait seulement d'après les archéologues qu’il y a plusieurs hypothèses contradictoires ; les deux noms qui sont actuellement connues sont:
* Thibusicum Bure (ou Thubusicum Bure) qui signifie un passé de marché de peaux de bête qui aurait donné, le nom romain de,
* Theber Souk qui signifie un passé de marché de l'or ce qui aurait donné en berbère ou numide ou marché de l'or.
L'antique Thubursicum Bure fut fondé par les numides à la fin IVe siècle avant J-C, conquise par les romains en 46 avant J-C, puis brièvement par les vandales en 439 après J-C, t reprise par les byzantins en 573 après J-C, elle a conservé une grande enceinte byzantine de forme pentagonale, érigée sous le règne de Justin II (565-578), par le préfet du prétoire Thomas, et dont le front nord englobe une porte et un cimetière romain, puis fut conquise par les arabes au 7ème siècle, la conquête arabo-islamique a légué à la ville une splendide mosquée datant du XVI ème siècle avec un style architecturale arabo- andalou typique.
2) Controverse sur le nom de la ville
Voilà les deux forme antique de Téboursouk reproduisent par les littéraires et les épigraphiques: « Thibursicum Bure » et « Thubursicum Bure ». D’après ces deux sources la ville de Téboursouk à une origine phénicienne. Des autres sources présentait « Bure » comme l’épithète de toute une région qui englobait Thimida Bure et Thigibba Bure. Ces villes surnommées « Bure », situées autour de Teboursouk, sont séparées par une distance qui ne dépasse pas quelques kilomètres. Il existe en outre des autres hypothèses qui pensaient que le nom de Téboursouk a une origine libyque comme Thugga, Thgibba…
Ptolémée cite une ville nommée Thubursicca. Elle est située sur le territoire de la « Nouvelle Numidie ». En s’appuyant sur l’épigraphie, A. Merlin et L. Poinssot ont constaté que le passage de Ptolémée ne peut s’appliquer qu’à Thubursicum Numidarum (Khmissa, en Algérie). Les textes épigraphiques reproduisent le nom de Téboursouk sous deux formes : Thibursicum et Thubursicum. Ce dernier n’est attesté sur les inscriptions qu’à partir de la fin du III ème siècle de l’ère chrétienne. En datant les inscriptions portant le nom de Teboursouk, A. Merlin et L . Poinssot ont remarqué qu’ « à l’époque de Ptolémée et jusqu’à la fin du III ème siècle, Teboursouk n’est connu que sous le nom de Thibursicum ; Khmissa n’a jamais porté dans les nombreux textes qui, depuis le règne de Trajan, la mentionnent, que le nom de Thubursicum ». Par conséquent, la Thubursicca de Ptolémée ne peut s’appliquer qu’à Thubursicum Numidarum (Khmissa ; en Algérie).
Par ailleurs, les informations relatives à Teboursouk se réduisent à une brève mention dans l’œuvre de Saint Augustin. Il s’agit de Servus, l’évêque catholique de Thibursicum Bure qui intenta un procès auprès du Proconsul, à Carthage, en vue de récupérer un terrain détenu par des « Donatistes » (représentants de la nouvelle Eglise d’Afrique) en 403- 404 de l’ère chrétienne. Molesté gravement par ces «schismatiques », Servus s’installa avec d’autres victimes Italie en 404 de l’ère chrétienne.
Les procès-verbaux de la conférence tenue à Carthage en 411 font quelques allusions à notre ville. Servus, l’évêque catholique en 404 (N° 31 sur la liste de son Eglise), assista à la conférence. Les actes l’appellent : episcopus plebis Thubursicensisbure. Il avait eu pour adversaire l’évêque donatiste Donatus (N° 31 sur la liste de l’Eglise rivale). Les actes l’appellent : episcopus civitatis Thubursicensisbure.
L’ethnique « Thubursicensis » va connaître une transformation ; les actes du Concile réuni à Carthage en 525 de l’ère chrétienne citent Reparatus comme episcopus plebis Thubursicuburensis. Les deux mots qui constituent le nom de la ville ont été liés et l’adjectif «ensis » ajouté au second d’entre eux.
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III] Téboursouk suivant les siècles
1) La période turque
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1574 : Conquête turque. La Tunisie est intégrée à l' Empire Ottoman qui fait du pays une des principales bases des pirates barbaresques. (1577 : 1° consul français)
En 1869, l'endettement conduit à la banqueroute et une commission financière anglo-franco-italienne est créée.
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2) Protectorat français
* 12 mai 1881 - 20 mars 1956
* Le 12 mai 1881, le traité du Bardo établit le protectorat français signé par le Bey Muhammad-al-Saduq -
* La ville obtient le statut de municipalité en 1904 - Subdivision militaire à Tunis.
3) Indépendance
Dès 1957, l'Assemblée constituante abolit la monarchie : le Bey Lamine 1° est mis en résidence surveillée.
La direction du pays est confiée au chef du parti Néo-Destour : Habib Bourguiba - Celui-ci proclame la République, en devient le président (à vie en 1975)
En 1964, les terres des colons Français sont nationalisées.
